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jeudi 20 juin 2019 à 23h59

Solidarité avec les personnes migrantes - Journée mondiale des réfugié.e.s

- Ceci n'est pas un événement - [S'informer pour mieux lutter]

Le 20 juin, c'est la journée mondiale des personnes réfugiées. A Strasbourg, comme ailleurs, la situation des personnes en migration est intolérable !

Le collectif local "d'ailleurs nous sommes d'ici" nous informe des conditions de vie sur les 2 camps dans la ville :

  • Le camp des cannoniers dans le quartier du Neuhof :

DEMANTELEMENT DU CAMP DES CANONNIERS, POLITIQUES D'ENFERMEMENT ET DISCOURS PLATS DE LA MAIRIE

⚠️ Hier matin, le campement de survie des Cannoniers a été démantelé : ce sont 150 personnes, principalement des familles avec des enfants, qui vivaient dans l'insalubrité et la promiscuité, sans qu'aucune mesure sérieuse d'aide d'urgence de la mairie n'ait été prise depuis plus de deux mois et demi !

🗞 L'article ci-dessous résume le démantèlement, l'incertitude de ces personnes face à leur avenir, et montre à quel point la ville qui se dit accueillante ne prend aucune mesure adéquate pour subvenir aux besoins minimums et faire respecter les droits de chacun.e !

⛔️ Les politiques anti-immigration renforcées par la loi asile immigration, rendent impossible la vie de milliers de personnes à travers la France. Localement, ce sont des situations qui restent le plus souvent invisibles et ignorées.

L'extrême précarité de la situation des réfugié.es à Strasbourg, à la rue, contraste avec un centre ville et une politique municipale se voulant attractive et hospitalière, mais surtout pour les riches.

On peut le voir avec l'arrêté anti-mendicité mais aussi avec les différents démantèlements de camps, où la ville répond davantage à un besoin de « dégager le paysage » plutôt que la volonté d'apporter l'aide d'urgence ou de trouver des hébergements à long terme et développer une véritable politique d'accueil au niveau local.

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[ À STRASBOURG, LA GHETTOÏSATION ORGANISÉE DES RÉFUGIÉ.ES ]

⚠️ Sur le camp des cannoniers dans le quartier du Neuhof et partout ailleurs à Strasbourg, la torture des réfugié.es à la rue aurait pu prendre fin il y a bien longtemps si l'État, la municipalité et l'Eurométropole avaient ouvert les logements vides disponibles ⚠️

Pourtant, ces dernières années, ce sont des milliers de refugié.es qui se sont succédé.es dans les camps de survie que compte la "capitale des droits de l'homme" qu'est Strasbourg.

Comme ni la préfecture ni la municipalité ne veulent ouvrir les logements vides dont disposent la ville de Strasbourg et l'Eurométropole, les mêmes campements se reforment inlassablement à peu près à la même période de l'année et presque au même endroit.

Les conséquences sont terribles pour celles et ceux qui s'y retrouvent piégés : misère, promiscuité, insécurité, harcèlement administratif et policier, allant jusqu'au suicide du jeune demandeur d'asile afghan Habib Soroush le 26 mai 2019 à Strasbourg.

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  • Le camp du parc du Glacis, derrière la gare

Soroush Habib, jeune afgan s'est suicidé le 25 mai dernier. Les conditions de vie sur le campement sont intolérables :
https://www.facebook.com/DNSI67/photos/a.1033…

https://www.lalsace.fr/actualite/2019/05/25/u…