Réagir (15)EnvoyeriCalPartager

mardi 19 mars 2019 à 13h

16 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Attention: ceci est la manifestation du 19 mars

Pour la manifestation Gilets jaunes du samedi 23 mars:
https://paris.demosphere.net/rv/68713


Manifestation unitaire interprofessionnelle à Paris

Trajet / parcours: départ 13h de Luxembourg en direction du Champ-de-Mars

Ordre des cortèges: FO - Organisations de jeunesse- FSU - Solidaires - CGT

Rendez-vous particuliers:

  • 10h00: Assemblée éducation 1er degré, Annexe Turbigo Bourse du Travail
  • 10h00: Assemblée éducation de ville à la Bourse du Travail de Bobigny
  • 10h00: Assemblée éducation de ville à la Bourse du Travail d'Aubervilliers
  • 10h00: Manifestation, Cours Guynemer, Compiègne
  • 10h30: Assemblée générale interpro à Saint Denis - 10 Av de Stalingrad
  • 11h00: Rassemblement cheminots et usagers - 41 rue du Châteaudun, 9e
  • 11h30: Assemblée étudiante - justice climatique & sociale - Pl. de la Sorbonne
  • 12h00: Assemblée générale - Université Paris 10 - Nanterre
  • 12h00: Départ collectif du Tram de Bezons
  • 12h00: Rv secteur social / médico-social - Port Royal
  • 12h00: Rv Collectif unitaire UNEDIC & syndicats Pôle emploi - Port Royal
  • 13h00: Départ collectif - Hall A Hôpital Delafontaine, St Denis
  • 13h00: Rv cortège BnF, angle rue Soufflot
  • 13h00: Rv cortège éducation - Angle bd St-Michel / rue Auguste Comte
  • 13h00: Rv CGT spectacle, angle Bd St-Michel / rue Royer-Collard
  • Point-fixe d'Attac au niveau du 70 Bd St-Michel
  • 13h30: Piquet de grève et départ collectif - local CGT de l'hôpital Cochin
  • 17h00: AG secteur social / médico-social - Bourse du travail République
  • 17h00: AG éducation Île-de-France - Bourse du travail République
  • Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv particuliers pour cette manifestation

Journée d'action, de mobilisations et de grève le 19 mars

CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL, UNL-SD

La situation sociale en France est marquée par l'expression diverse et multiple d'un mécontentement social grandissant, par l'aspiration à une véritable justice sociale et fiscale, par la dénonciation des reculs sur les libertés publiques comme individuelles. Le mouvement des gilets jaunes est l'expression récente de cette profonde crise sociale.

Alors que les annonces faites par le président de la République ou son gouvernement n'ont pas répondu aux attentes, alors que des lois portant atteinte aux libertés syndicales et de manifester sont votées, que les prix des produits de consommation courante continuent à la hausse, que la suppression de l'ISF n'est pas remise en cause, que le chômage progresse… Le « grand débat national » ne peut ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé aux revendications sociales et syndicales.

Pour les jeunes, les difficultés ne cessent de croitre : sélection, réforme du lycée et de la voie professionnelle, hausse des frais d'inscription des étudiant-es étranger-ères hors UE, progression de la précarité étudiante et gel des prestations sociales, ne font qu'attaquer le droit d'étudier.

En parallèle, le patronat, particulièrement celui des grands groupes, porte lui aussi une grande responsabilité dans l'exaspération sociale. C'est dans les entreprises et dans les services publics que les salarié-es sont considéré-es comme un coût et non pour ce qu'ils/elles sont : une richesse. C'est là que les conditions de travail se dégradent.

C'est partout que la précarité s'aggrave...

Dans ce contexte, il s'agit de gagner l'augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l'égalité femmes-hommes et un véritable droit à l'éducation et à la formation. Il s'agit aussi de renforcer notre protection sociale et notre système solidaire de retraite par répartition. Il s'agit enfin de répondre aux enjeux climatiques et environnementaux, tout en développant des emplois de qualité… C'est dans ce but que nos organisations appellent à l'élargissement et l'amplification de la mobilisation sociale.

Partout sur le territoire, nos organisations engagent un travail en ce sens via des initiatives diverses dans les entreprises, dans les services publics et en prise directe avec les salarié-es, les retraité-es, les privé-es d'emploi et la jeunesse. Ainsi, nous placerons le débat là où il doit être.

Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la construction d'une nouvelle journée d'action, de mobilisation et de grève le 19 mars prochain. Nos organisations -CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL- s'engagent à poursuivre un travail commun donnant des perspectives à la mobilisation sociale. Nos organisations appellent à une puissante journée d'action, de mobilisations et de grève le 19 mars !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/67722
Source : https://solidaires.org/Appel-intersyndical-a-…


19 mars: mouvement social Gilets jaunes

Et grève générale intersyndicale

Gilets jaunes / France En Colère

C'est l'occasion de coordonner nos actions, d'organiser en commun des actions en faveur de plus de justice fiscale, sociale

(texte d'appel à préciser)

Source : https://www.facebook.com/events/6279726243116…


Déclaration intersyndicale Ile-de-France

CGT FO Solidaires, UNEF, UNL - Ile de France

Les unions régionales Ile-de-France (URIF) CGT FO Solidaires, avec l'UNEF et l'UNL, se félicitent de la réussite de la mobilisation interprofessionnelle du 5 février : plus de 35 000 manifestants à Paris, salariés, étudiants, lycéens, rejoints par des gilets jaunes venus exprimer des revendications communes.

Le même jour, le projet de loi « anti-casseurs » a été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale : nous rappelons que ce projet permet notamment à un préfet de prononcer une interdiction de manifester à l'encontre de toute personne « à l'égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace d'une particulière gravité pour l'ordre public ».

Nous exigeons le retrait immédiat de ce projet de loi liberticide qui vise à empêcher, non pas les actes violents, mais les manifestations, portant ainsi gravement atteinte à la démocratie, et au droit constitutionnel.

Nous exprimons notre solidarité pleine et entière à tous les manifestants blessés et mutilés à vie par des grenades de désencerclement, des tirs de flash-balls ou de LBD, dont nous exigeons l'interdiction.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté la campagne nauséabonde engagée par le gouvernement qui tendrait à assimiler la mobilisation des centaines de milliers de travailleurs et de jeunes en gilets jaunes à la recrudescence des actes antisémites, racistes et homophobes. D'ailleurs, nos organisations syndicales ont toujours condamné et combattu l'antisémitisme, le racisme et l'homophobie.

Face à cette campagne honteuse, les salariés ne se laisseront pas dissuader de se mobiliser pour obtenir satisfaction sur leurs revendications portées depuis 3 mois et pour lesquelles le gouvernement n'a apporté aucune autre réponse que la répression.

Dans ce contexte, les URIF considèrent qu'au lendemain de la réussite du 5 février, ce qui portera un coup d'arrêt à ce gouvernement, c'est le blocage de l'économie, par la grève, par une mobilisation la plus large possible dans et hors les entreprises, avec toutes celles et ceux qui ont à cœur la justice sociale.

Les URIF appellent leurs unions départementales et leurs syndicats à prendre sans attendre, toutes les dispositions en ce sens, partout où les conditions sont réunies et entrer dans l'action.

Les URIF appellent dès maintenant à débattre en assemblées générales des moyens d'action à mettre en œuvre pour bloquer le pays, notamment en vue de l'appel des organisations FO CGT Solidaires UNEF UNL UNL SD à la journée de grève du 19 mars, sur les revendications suivantes :

  • HALTE à la répression policière - RETRAIT du projet de loi « anticasseurs »
  • HAUSSE immédiate du SMIC à 1800€ - AUGMENTATION générale des salaires et des pensions
  • REVALORISATION immédiate du point d'indice pour les fonctionnaires
  • RÉINDEXATION des salaires, des pensions et des retraites sur le coût de la vie
  • RETRAIT des contre-réformes « Dussopt », « Buzin », « Blanquer » dans la fonction publique
  • ABROGATION des lois « Rebsamen », « El Khomri », « Macron » qui cassent le droit du travail
  • NON à l'augmentation des frais d'inscription pour les étudiants étrangers, la sélection à l'Université
  • RETOUR à la retraite à 60 ans et ABANDON de toute réforme de retraite par points

Départ de la manifestation parisienne

13h - Place Edmond Rostand, RER « Luxembourg » (près de la SORBONNE)

Source : http://urif.cgt.fr/declaration-intersyndicale…


Face à l'urgence sociale : Mobilisation générale

CGT IdF

Malgré le profond mécontentement qui s'exprime depuis plusieurs mois dans tout le pays, le gouvernement continue à dérouler sa feuille de route et à appliquer son programme de destruction sociale.

Que ce soit sur l'éducation, les services publics, la santé ou encore notre système de retraite tout va dans le même sens : réduire « la dépense publique ». En clair c'est réduire le financement de tous les services et droits qui nous sont utiles au quotidien. Le récent rapport de la cour des comptes préconisant de nouvelles mesures d'austérité est éloquent !

Toutes les exigences de justice sociale, portées par les mouvements sociaux et une très grande majorité de la population, sont balayées d'un revers de main. La seule réponse apportée par le gouvernement aux légitimes revendications sociales, c'est la carotte du « Grand débat National » et le bâton de la répression.

Par la lutte, imposons nos revendications !

Le 5 février, journée de grèves et de manifestation a marqué une nouvelle étape dans la mobilisation. Salariés, retraités, jeunes, gilets jaunes ont fait entendre leurs exigences de progrès social et leur détermination ! Plus de 300 000 personnes ont manifesté dans l'unité en France, dont plus de 35 000 à Paris !

La CGT ne veut pas en rester là. L'heure est à l'élargissement de la mobilisation, seul moyen de stopper le gouvernement et le Médef dans leur entreprise de casse de notre système social et la mise en place d'une société toujours plus inégalitaire et toujours plus injuste ! Toutes celles et ceux qui ont à coeur les valeurs de progrès et de justice sociale ont leur place dans l'action.

Organisons l'action !

Pour créer les conditions de gagner, la CGT propose de multiplier les actions reven- dicatives :

  • En s'emparant des « cahiers d'expressions revendicatives » pour que chacun ait sa place dans un véritable débat ! Ces cahiers seront remis au
  • En organisant les « Mardis de l'urgence sociale », dans les entreprises, et les territoires.
  • En se mobilisant le 8 mars pour l'égalité femmes-hommes.
  • En préparant la nouvelle journée unitaire de grèves et de manifestation du mardi 19 mars

Enfin, nous ne laisserons pas restreindre le droit de manifester comme entend le faire le gouvernement sous prétexte de sa « loi anti-casseurs » ! Nous dénonçons toutes formes de violences, et particulièrement les provocations et répressions policière qui sont de plus en plus disproportionnées envers les manifestants pacifiques.

Manifester est un droit ! Et le restera !

Manifestation unitaire

Mardi 19 mars 2019 - 13h00

Place Edmond Rostand ( RER Luxembourg)

Et pendant ce temps au patronat …

Tout va très bien merci ! L'ISF ne sera pas rétabli. Les entreprises du CAC 40 ont amassés 93 milliards de profit en 2018 (un record), les actionnaires sont repus. L'évasion fiscale reste le sport à la mode. La pression sur les salaires et les conditions de travail des salariés un art de vivre …

On n'entend pas beaucoup le Médef en ce moment, et pour cause ! Le gouvernement va au-delà de ses désirs ! Peut- être est-il temps de lui rappeler que c'est le travail de millions de femmes et d'hommes qui crée les richesses, et que l'heure n'est plus à l'accumulation mais au partage !

Vendredi 8 mars 15h 40.

Parce que la lutte pour l'égalité est une lutte sociale, le 8 mars s'inscrit pleine- ment dans notre calendrier d'actions revendicatives. En 2018, les femmes en France sont toujours payées 26% de moins que les hommes. Comme si elles arrêtaient tous les jours d'être payées à 15h40.

En Île-de-France, plus de huit entre- prises sur 10 n'ont pas mis en place de plan pour réduire les écarts de salaires comme l'impose la loi.

Pour gagner l'égalité. Pour faire en- tendre nos revendications à nos employeurs et au gouvernement. Pour imposer la fin des violences et garantir nos libertés de choix. Nous appelons à une grève féministe le 8 mars, à des actions, des rassemblements, des manifestations. Débrayons à 15h40. Portons toutes et tous un foulard violet !

Pour un nouveau modèle social, la CGT fait des propositions:

  • Une augmentation immédiate du SMIC à 1800€ bruts : le SMIC s'élève à 1498.47€ bruts pour 35 heures soit 1188€ net après déduction des cotisa- Il manque 300€ pour boucler les fins de mois et vivre dignement de son travail.
  • L'ouverture de négociations salariales dans les branches, les entreprises et les administrations pour que les salaires augmentent, pour reconnaitre les qualifications, les diplômes et l'expérience des travailleurs.
  • Augmentation des retraites et pensions, abrogation de la Possibilité de départ à la retraite dès 60 ans.
  • Réduction du temps de travail à 32 heures avec créations d'emplois.
  • L'égalité salariale entre les femmes et les Il est insupportable que les femmes perçoivent encore 25 % de moins que les hommes. Cela générerait près de 35 milliards de recettes fiscales supplémentaires pour l'État (cotisations salariales et patronales, impôt sur le revenu, et TVA).
  • Rendre le système fiscal plus juste : renforcer la place de l'impôt sur le revenu, notamment en augmentant les taux pour les plus hauts revenus et en réduisant les niches A l'inverse, réduire la TVA en baissant le taux normal de 20 à 15 %, et en supprimant la TVA sur les produits de première nécessité.
  • Taxer le capital et moins le travail pour réorienter les profits vers l'emploi et les salaires : les salaires stagnent mais les versements de dividendes explosent. En clair, les bénéfices des entreprises sont orientés vers les actionnaires plutôt que vers les salariés. (En 2018, les entreprises du CAC40 ont versés 57 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires !).

Une indemnisation de tous les privés d'emploi,

parce qu'on ne choisit pas d'être licencié.

  • Un nouveau statut salarié : des droits attachés au salarié tout au long de sa carrière et garantis collectivement, opposables à tout employeur et transférables d'une entreprise à une autre (emploi stable, formation continue, protection sociale…), de nouveaux droits qui sécurisent le salarié tout au long de sa

Le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune.

la suppression de l'ISF représente plus de 5 milliards d'euros redonnés aux plus riches qui alimentent une économie socialement inutile.

Source : http://urif.cgt.fr/face-a-lurgence-sociale-mo…


L'hiver fut chaud, le printemps pourrait bien bouillir !

Solidaires

La justice et l'égalité sont au cœur des mobilisations sociales, celles des gilets jaunes ou celles des syndicats. Justice sociale, fiscale, environnementale, égalité des droits sont des conditions indispensables à un système réellement démocratique, dans le monde du travail comme dans la société entière. Ce sont les mêmes revendications, un même carburant qui alimentent la contestation et doivent permettre de construire le rapport de force à même de renverser la table. Car le gouvernement ne lâche pas prise : refus des mesures élémentaires de justice fiscale et sociale, poursuite du programme de réformes qui attaquent les droits à la retraite, ceux des chômeur et chômeuses, pas de prise en compte du changement climatique, pas la moindre suspension des suppressions de services publics locaux et une accélération du démantèlement de la fonction publique.

Derrière Macron, le CAC40 et tous les bandits

Et si Macron concentre une grande partie de la colère sociale, il n'est que la partie émergée d'un système de pouvoir autocratique, aux mains des intérêts économiques et financiers dominants et qui n'entend rien laisser à la population. Les véritables décideurs, ce sont ces intérêts, le patronat et les actionnaires, unis pour faire main basse sur les richesses produites, imposant des marges bénéficiaires somptuaires et des rendements du capital à deux chiffres. Ce sont eux les véritables maîtres d'œuvre d'un système capitaliste qui a pu faire reverser plus de 50 milliards d'euros en dividendes par les entreprises du CAC40 en 2018, échappés ensuite, sans doute, dans les paradis fiscaux.

Augmentez les salaires, les pensions, les minimas sociaux

Tout cela alors que les minimas sociaux, les pensions et les salaires restent toujours aussi bas pour l'écrasante majorité de la population. Alors que les fraudes fiscales et sociales dépassent les 100 milliards d'euros par an qui sont autant de recettes manquantes aux services publics, au financement des systèmes de protection sociale et des politiques de relance de l'activité économique, de transformation écologique de nos économies. Dans nos entreprises, nos services et administrations… nous exigeons l'augmentation des salaires avec des rattrapages permettant l'égalité entre femmes et hommes. Et cela alors que la prime accordée par certains des grands patrons apparait clairement comme une mesure ponctuelle et que les propositions d'augmentations faites lors des négociations annuelles sont majoritairement dérisoires.

Pas d'égalité, pas de justice, pas de paix

Le système vit des inégalités qu'il produit et qui sont sa raison d'être. Or sans égalité, pas de paix, pas de système politique démocratique viable. Juste répartition des richesses, justice climatique et environnementale, égalité entre toutes et tous, quelles que soient nos origines, sexes, croyances ! Tout est donc lié et c'est l'ensemble du système qu'il faut changer.

Reculs partiels, grand débat et propagande

Le mouvement des gilets jaunes a alimenté la majeure partie du mouvement social ces derniers mois. Il a été suffisamment puissant pour faire reculer partiellement le gouvernement en décembre, tout en faisant face à une répression policière sans précédent, réponse d'un gouvernement gravement autoritaire. En organisant son grand débat national, le pouvoir tente de trouver une parade temporaire et rusée au mouvement, mais ce débat reste pour l'essentiel une œuvre de propagande avec des sujets triés sur le volet.

Nos mobilisations peuvent construire un avenir commun

Alors que la fin du grand débat est prévue pour le mois de mars, Macron veut faire valider ses réformes et revient même sur ses premiers engagements de novembre (retour de la taxe carbone notamment). Ce moment sera un enjeu majeur tant pour le pouvoir que pour le mouvement social. Pour l'Union syndicale Solidaires, le 5 février entre syndicats et gilets jaunes, a montré que des convergences étaient possibles entre nos revendications, les luttes en cours (culture, finances, collectivités territoriales, santé) et la lutte des gilets jaunes contre la précarité, pour la justice sociale, fiscale. C'est cette voie, par delà nos différences et parfois réticences, qui doit être poursuivie.

Nos mouvements divers, nos luttes concrètes, nos engagements, nos revendications doivent faire grossir une mobilisation dans laquelle nous pourrons construire un avenir commun.


grèves et manifestations massives !

Source : https://solidaires.org/L-hiver-fut-chaud-le-p…


Appel à la grève et à la mobilisation le 19 mars

enseignement supérieur et recherche

Contre la hausse des droits d'inscription, pour un enseignement supérieur et une recherche publique au service de tous.

Le décret et l'arrêté fixant le montant des droits d'inscription des étudiants nationaux et extra-communautaires a été présenté au CNESER lundi 11 mars 2019. Il reprend les annonces du premier ministre du 19 novembre 2018 en les déclinant dans l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur public. Cet arrêté a recueilli un vote « quasi unanime » contre à 95% (63 CONTRE, 3 POUR et 2 ABS). 20 universités ont décidé qu'elles n'appliqueraient pas la hausse des frais pour les étudiants étrangers non-européens et plus de 60 motions ont été votées par les conseils dans les établissements.

Le 12 mars, à l'appel des 20 organisations syndicales de l'enseignement supérieur qui demandent le retrait de ce décret, des milliers de manifestants ont défilé dans plusieurs villes universitaires et à Paris une délégation a remis au chef de cabinet de la ministre les 311 428 signatures de la pétition « contre l'augmentation des frais d'inscription pour les étudiant·e·s étrangèr·e·s » initiée par un étudiant algérien.

La seule réponse que nous avons reçue se résume en une phrase « nous sommes maintenant dans la phase de mise en œuvre de cette augmentation des droits et ce sont aux universités à décider de leur politique d'accueil et d'exonération ».

Alors que la situation en France est marquée par l'expression diverse et multiple d'un mécontentement social grandissant, par l'aspiration à une véritable justice sociale et fiscale, par la dénonciation des reculs sur les libertés publiques comme individuelles et par la défense des services publics et des statuts de fonctionnaires qui y sont attachés et en particulier d'un enseignement supérieur ouvert à toutes et tous sans discrimination de revenu, d'origine ou de nationalité. Il est temps de se mobiliser pour se faire entendre.

Les organisations signataires appellent les étudiants et le personnel de l'Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR) à se mobiliser avec l'ensemble des salariés du public et du privé le 19 mars.

Pour :

  • Exiger le retrait du décret qui instaure la hausse des droits d'inscription pour les étudiants non communautaires.
  • Revendiquer un enseignement supérieur public, gratuit ouvert à toutes et à tous.
  • Obtenir un financement de l'ESR à la hauteur des engagements pris par la France qui permette d'améliorer les conditions de travail et d'accueil dans nos établissements.
  • Faire échec à la loi de transformation de la fonction publique qui prévoit la suppression massive d'emplois de fonctionnaires, la remise en cause des statuts de fonctionnaire et l'accroissement de la précarité ; et mettre fin à la précarité par la mise en place d'un plan de titularisation.
  • Augmenter le point d'indice et la rémunération du personnel de l'ESR dont les primes sont les plus basses de la fonction publique.

Signataires :

CGT-FERCsup, CGT-INRA, CJC, FO-ESR, SNCS-FSU, SNEP-FSU, SNESUP-FSU, SNTRS-CGT, UNEF

Source : https://sntrscgt.vjf.cnrs.fr/spip.php?article…
Source : https://twitter.com/mobdocparis1/status/11069…


Cortège facs en grève :

tou-te-s dans la rue le 19 mars !

Le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) a récemment reçu les arrêts augmentant les frais d'inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s en licence à 2770 euros l'année de licence et à 3770 euros l'année de master. Une mesure raciste qui vise à dire aux étudiant-e-s étranger-e-s qu'ils et elles ne sont pas les bienvenu-e-s en France et qui risque d'être étendue à l'ensemble des étudiant-e-s. Grâce à la grève étudiante de décembre, aux blocages et aux manifestations, les doctorant-e-s sont exempté-e-s de cette hausse. Une victoire partielle, qui nous montre qu'on a eu raison de se mobiliser !

D'autant que le contexte nous est favorable. Le gouvernement est dans une période difficile et les jours à venir sont des opportunités à saisir pour faire reculer Macron. Étudiant-e-s, lycée-ne-s, salarié-e-s du privé, fonctionnaires ou cheminot-e-s, c'est tou-te-s ensemble qu'il faut se mobiliser pour gagner !

Un rendez-vous pour un cortège "facs en grève" sera bientôt donné pour montrer notre refus de la hausse des frais d'inscription et de toute forme de sélection !

Source : https://www.facebook.com/events/3937289547793…


Public / prive tous ensemble le 19 mars 2019

CGT, FO, FSU et Solidaires de la Fonction publique

Nos organisations CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES de la Fonction publique s'inscrivent dans l'appel unitaire interprofessionnel pour faire du 19 mars prochain un temps fort de mobilisation.

Le Président de la République, le Premier ministre et le gouvernement, en accord avec le MEDEF, mettent en œuvre une politique ultralibérale. Celle-ci, multiplie les attaques contre les salariés, qu'ils soient du secteur privé ou du secteur public.

Les agents de la Fonction publique et leurs missions sont au cœur des visées régressives du pouvoir exécutif.

Après le retour du gel de la valeur du point qui entraîne des pertes de pouvoir d'achat sans précédent, la mauvaise compensation de la hausse de la CSG, le rétablissement du jour de carence injuste tant pour les salarié-e-s du privé que pour les agent-e-s public, pour ne s'en tenir à quelques exemples, voici un projet de loi dévastateur de contre réforme de la Fonction publique.

En démantelant les organismes consultatifs de la Fonction publique et en mettant en cause les mandats des représentants des personnels, en projetant un recours encore plus massif aux contractuels, synonyme de précarité accrue et d'affaiblissement de la garantie de neutralité des agents publics, en accentuant fortement les éléments individuels de rémunération ouvrant ainsi la porte à des pratiques clientélistes, ce projet de loi constitue une charge sans précédent contre le Statut Général des fonctionnaires.

Pire, en créant un arsenal de dispositions, notamment organisant la mobilité forcée, pour accompagner de nouvelles et massives suppressions d'emplois et favoriser l'abandon ou la privatisation de missions publiques, ce texte est également porteur de reculs très graves pour l'ensemble de la population aggravant encore les inégalités.

Tout cela se fait à la hussarde, dans un calendrier extrêmement resserré qui ne permet pas une concertation digne de ce nom - le texte pourrait être adopté dès juin au Parlement - et ce sans tenir compte des propositions et positions des organisations syndicales.

La coupe est plus que pleine : elle déborde ! L'heure est à la mobilisation de toutes et tous.

Pour :

  • Une augmentation générale et immédiate des salaires des agents de la Fonction publique.
  • Des mesures de rattrapage des pertes subies depuis des années.
  • Un plan de titularisation.
  • Des créations d'emplois statutaires partout où cela est nécessaire.
  • L'abrogation du jour de carence.
  • La revalorisation des pensions.
  • Le maintien et l'amélioration de notre régime particulier de retraite et du code des pensions civiles et militaires ainsi que de la CNRACL.
  • Le retrait du projet de loi au profit de mesure renforçant et rénovant le Statut général et permettant un meilleur fonctionnement des services publics.

Nos organisations CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES appellent à faire du 19 mars une journée de mobilisations (grève, manifestations, rassemblements).

Cette journée s'inscrit dans un processus d'élévation du rapport de forces que nous entendons construire, qui passera aussi nécessairement par de prochains temps forts spécifiques dédiés à la Fonction publique.

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article7058


Le 19 mars :

construisons une riposte d'ampleur aux attaques du gouvernement !

CGT Educ'action

Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, le mécontentement s'étend dans tous les secteurs et se manifeste à travers tout le pays. Toutes et tous, salarié·es, précaires, retraité·es aspirent à plus de justice sociale et à vivre dignement.

Le pouvoir d'achat est une préoccupation prégnante et revendiquer une augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux est bien légitime !

Les menaces qui pèsent sur les services publics, année après année, fragilisent l'égalité entre les territoires et mettent à mal tout notre modèle social.

La future réforme de la Fonction publique que tente d'imposer le gouvernement, c'est la fin du paritarisme et de toute transparence dans les mutations, les promotions. C'est une remise en cause sans précédent de nos statuts.

Dans l'Éducation, c'est la mise en place des réformes à marche forcée !

A travers les réformes en cours, que ce soit dans le 1er et 2nd degré, Jean-Michel Blanquer instaure une idéologie libérale à tous les étages : une École pour les élites empreinte de tri social, de sélection, d'autoritarisme, de concurrence...Les réformes du lycée renforcent très fortement cette école de la sélection.

Retrait de la loi Blanquer

C'est une autre École que la CGT Éduc'action exige, une École émancipatrice, égalitaire et qualifiante !

Face à une attaque d'une telle ampleur dans le secteur de l'Éducation, face au projet de société que nous propose ce gouvernement, la CGT Educ'action appelle les personnels à se mobiliser ! Toutes et tous en grève le 19 mars

Source : http://www.cgteduccreteil.org/LE-19-MARS-cons…


De la maternelle à l'Université,

toutes et tous en grève le 19 mars !

SUD éducation

Le 19 mars, participons à une grande journée de grève interprofessionnelle

La mobilisation des gilets jaunes perdure. Le gouvernement s'acharne à le discréditer et à le réprimer, par le biais de la violence policière ou de la criminalisation des manifestant-e-s. Pourtant, samedi après samedi, la mobilisation ne faiblit pas. Depuis le début du mouvement, SUD éducation, avec son Union syndicale Solidaires, a appelé à plusieurs reprises à rejoindre les manifestations là où c'était possible en condamnant les propos et actes sexistes, racistes, xénophobes, lgbtqiphobes. L'enjeu, aujourd'hui, est de coordonner la grève avec les actions des gilets jaunes. L'appel des appels de Commercy va dans ce sens, de même que la réussite de la journée de grève du 5 février.

La colère sociale exprimée ces derniers mois a retardé l'agenda du gouvernement sur les réformes prévues. Mais ne nous y trompons pas : les mauvais coups vont continuer de pleuvoir, qu'il s'agisse de la réforme des retraites, de l'assurance-chômage, la casse des services publics ou du statut des fonctionnaires. Alors portons le 19 mars nos revendications de progrès social : sur la question salariale, sur la justice sociale et fiscale, sur la précarité, les retraites et l'assurance-chômage.

Attaques sur la Fonction publique : défendons notre statut et nos droits !

Le projet de loi "transformation de la fonction publique", présenté récemment par le ministère de l'Action publique, n'est pas une surprise : il reprend les préconisations de la commission CAP 2022. Les grands axes sont les suivants :

  • un recours accru au contrat : la loi prévoit d'étendre le recours à la contractualisation, alors même que déjà un personnel sur 4 est contractuel dans l'Éducation nationale. Cette précarisation est une manière de contourner le statut de la fonction publique pour mieux faire exploser les droits.
  • la casse du paritarisme : la réduction des marges de manœuvre des commissions administratives paritaires (CAP) prévue dans la loi signifie la fin de l'examen des mutations par les CAP. C'est la porte ouverte aux mutations sur CV et entretien d'embauche, le ministre vantant par ailleurs les mérites du recrutement direct par les chef-fe-s d'établissement.
  • la rémunération au mérite : le projet de loi prévoit également (article 10) d'en finir avec la notation pour aller vers des entretiens individualisés dont découlerait une rémunération au mérite. Cela entraînera une rémunération plus inégalitaire et des pressions hiérarchiques encore plus fortes.
  • la suppression des comités hygiène, santé et sécurité au travail (CHSCT) : après leur suppression dans le privé dans le cadre de la loi travail, les CHSCT, instances chargées de veiller aux conditions de travail des personnels, sont fusionnées avec les comités techniques académiques, et donc vidées de leur marge de manœuvre !

Contre la casse du statut de la fonction publique et pour étendre nos droits, toutes et tous en grève le 19 mars !

Contre le projet d'école Blanquer : en grève de la maternelle à l'Université !

Le projet d'école de Blanquer est cohérent. Les réformes du tri social s'empilent : la réforme du lycée général et technologique, la réforme du baccalauréat, la réforme du lycée professionnel et parcoursup ont pour objectif d'assigner aux élèves une place au marché du travail dès le plus jeune âge. Cette logique libérale s'articule avec une logique réactionnaire : surenchère sécuritaire à l'œuvre dans les établissements au moins depuis le #pasdevague, restriction de la liberté d'expression des enseignant-e-s et de leur liberté pédagogique. Aujourd'hui, la loi Blanquer vient confirmer la cohérence de ce projet libéral et réactionnaire.

Pour combattre efficacement ces réformes, il faut les saisir dans leur cohérence et construire un rapport de force de l'ensemble des personnels de l'Éducation nationale avec le gouvernement. SUD éducation appelle à combattre frontalement la loi Blanquer, révélateur du projet d'école du ministre. Avec les autres réformes, l'ensemble forme un faisceau d'attaques libérales et réactionnaires. C'est pourquoi la fédération SUD éducation appelle à faire du 19 mars une grande journée de grève de la maternelle à l'Université contre l'ensemble des réformes Blanquer.

Les revendications de SUD éducation

1 - L'abrogation de la loi ORE et de Parcoursup, de la réforme du lycée et du baccalauréat, de la réforme de la voie professionnelle

2 - La défense du statut de la fonction publique et la lutte contre la précarité :

  • Le retrait du projet de loi sur la transformation de l'État
  • La titularisation sans condition de toutes et tous les précaires

3 - le retrait du projet de loi BlanqueR

4 - Une baisse du temps de travail :

  • Un temps de service global pour l'ensemble des enseignant-e-s du 2nd degré de 14 h cours/élèves + 3 h de concertation/travail en équipes & 18 heures devant élèves + 6 heures de travail en équipe dans le premier degré
  • 1/9e de minoration de services pour tous les personnels de l'éducation prioritaire

5- Une baisse des effectifs par classe :

  • 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA.

5 -L'augmentation des salaires :

  • Une augmentation des salaires pour tendre vers l'égalité salariale
  • Un salaire minimum à 1700 euros nets

6 -Pour nos retraites :

  • retrait du projet de réforme des retraites
  • annulation de toutes les décotes
  • un départ à la retraite à 60 ans sur la base de 75% du meilleur revenu, pour aller vers un départ à 55 ans sans conditions

Source : https://www.sudeducation.org/De-la-maternelle…


Secteur de la santé et du médico-social

CGT, FO et SUD - santé et médico-social

Appel des fédérations CGT, FO et SUD du secteur de la santé et du médico-social

Augmentation des effectifs et des salaires dans les hôpitaux, les services de soins à domicile et les EHPAD !
NON au plan santé 2022
NON à la destruction de la fonction publique !

Les personnels du secteur hospitalier et médico-social travaillant en hôpital ou en EHPAD n'en peuvent plus du blocage de leur salaire, de la dégradation de leurs conditions de travail. Ils n'acceptent plus de subir, année après année, les conséquences de l'austérité budgétaire qui ne permet plus au secteur de la santé et de l'aide aux personnes âgées de remplir sa mission auprès de la population.

Dans un contexte d'exaspération générale qui a vu surgir le mouvement des « gilets jaunes » qui expriment des revendications communes à celles portées par nos organisations syndicales, nous considérons que l'heure est à la résistance et à la mobilisation pour bloquer l'escalade des attaques dirigées contre le pouvoir d'achat, le service public, le statut, les conventions collectives, les retraites et tous les droits collectifs.

Pour illustrer ces attaques dans le secteur :

  • Le 21 février dernier le chef de l'Etat a refusé de recevoir une délégation des fédérations syndicales du secteur de l'aide aux personnes âgées qui voulait lui remettre les milliers de cartes pétitions et les centaines de motions réaffirmant les revendications et lui dire que la situation qui n'avait pas bougé depuis un an, ne pouvait plus durer.
  • A partir du 12 mars, le projet de loi BUZYN, Ministre des solidarités et de la santé relatif à « l'organisation et à la transformation du système de santé », sera discuté au Parlement. Avec son projet de destruction de l'hôpital, la ministre de la santé entend remettre en cause l'existence de centaines d'hôpitaux et supprimer des milliers de postes !
  • Le 27 mars, Monsieur DUSSOPT, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics présente au Conseil des ministres son projet de loi atomisant le statut de la fonction publique. Il entend recourir massivement aux contrats, ainsi qu'aux départs dits « volontaires », c'est à dire des milliers de licenciements déguisés et à la rémunération au mérite.

Les Fédérations CGT, FO et SUD disent cela suffit !
Ces contre-réformes, on n'en veut pas !

  • C'est maintenant que nous voulons l'augmentation des salaires et des effectifs formés dans les hôpitaux et les EHPAD avec l'application de notre revendication « d'un professionnel pour un résident » !
  • C'est maintenant qu'il faut bloquer le projet de loi dit de « transformation » du système de santé et de la fonction publique !
  • Comment ? En organisant ensemble dans tous les établissements des réunions, des assemblées générales pour préparer la mobilisation et la grève interprofessionnelle du 19 mars, et définir et décider des initiatives à prendre pour bloquer l'économie, afin de se faire entendre.

Toutes et Tous en grève le 19 mars 2019 pour bloquer l'offensive gouvernementale
et les contraindre à entendre nos revendications
et à ouvrir immédiatement de véritables négociations !

Source : http://www.sudsantesociaux.org/les-ehpad-et-l…


Les retraités contre l'austérité

CGT, FO, FSU, Solidaires, LSR, ES - retraités

Nos organisations de retraités, conscientes de la gravité de la situation sociale actuelle, devant le mouvement des gilets jaunes, traduction d'une crise démocratique, rappellent leurs revendications :

  • Retour de l'indexation des pensions sur les salaires, sans remise en cause des modalités de calcul actuelles,
  • Rattrapage des 6 années de quasi-gel des pensions au mépris du Code de la Sécurité sociale,
  • Suppression des mesures fiscales confiscatoires : hausse de la CSG de 25%, suppression de la 1/2 part des parents isolés, etc.,
  • Prise en charge de l'aide à l'autonomie à 100% par la Sécurité sociale et soutien aux personnels des EHPAD et de l'aide à domicile,
  • Maintien des pensions de réversion.

Nous, retraités, solidaires de nos enfants et petits-enfants condamnons les violences policières, soutenons les revendications de l'ensemble des organisations de salariés et de jeunesse qui ont appelé à une journée de grève et de mobilisation le 19 mars 2019.

  • Défense des services publics,
  • Retrait de la contre-réforme de la fonction publique,
  • Défense des droits des demandeurs d'emploi,
  • Défense de la Sécurité sociale et du salaire différé,
  • Retrait du projet de loi santé,
  • Retrait de la loi travail et des ordonnances.

L'ensemble de ces attaques vise à affaiblir le monde du travail et ses organisations. C'est également la raison pour laquelle nous pensons qu'il n'y a rien à attendre du « grand débat » dont les conclusions sont écrites à l'avance et condamnons la loi dite « anticasseurs » remettant en cause les libertés démocratiques, dont celle de manifester.

Nous, retraités, partageons les inquiétudes des jeunes quant aux projets du gouvernement : accès à l'enseignement supérieur, précarité et gel des prestations…, toutes menaces sur le droit d'étudier.

C'est aussi la raison pour laquelle nous nous opposons à la transformation de nos régimes de retraite par répartition, solidaires et intergénérationnels en régime par points et demandons l'annulation du projet Delevoye.

C'est pourquoi, nos organisations appellent tous les retraités à être dans l'action le 19 mars !!

Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article2154


Non au plan santé 2022

CGT, FO, Solidaires - santé / sociaux

  • Augmentation des effectifs et des salaires dans les hôpitaux, les services de soins à domicile et les EHPAD !
  • non au Plan santé 2022
  • non à la destruction de la fonction publique !

Les personnels du secteur hospitalier et médico-social travaillant en EHPAD, en service de gérontologie, en USLD et dans l'ensemble de ce secteur n'en peuvent plus du blocage de leur salaire, de la dégradation de leurs conditions de travail. Ils n'acceptent plus de subir, année après année, les conséquences de l'austérité budgétaire qui ne permet plus au secteur de la santé et de l'aide aux personnes âgées de remplir sa mission auprès de la population.

Dans un contexte d'exaspération générale qui a vu surgir le mouvement des « gilets jaunes » qui expriment, pour partie, des revendications communes à celles portées par nos organisations syndicales, nous considérons que l'heure est à la résistance et à la mobilisation pour bloquer l'escalade des attaques dirigées contre le pouvoir d'achat, le service public, le statut, les conventions collectives, les retraites et tous les droits collectifs protecteurs des salarié.e.s.

Pour illustrer ces attaques dans le secteur :

  • Le 21 février dernier, le chef de l'Etat a refusé de recevoir une délégation des fédérations syndicales du secteur de l'aide aux personnes âgées qui voulait lui remettre les milliers de cartes pétitions et les centaines de motions réaffirmant les revendications et lui dire que la situation qui n'avait pas bougé depuis un an ne pouvait plus durer.
  • A partir du 12 mars, le projet de loi Buzyn relatif à « l'organisation et à la transformation du système de santé » sera discuté au Parlement. Avec son projet de destruction de l'hôpital, la ministre de la santé entend remettre en cause l'existence de centaines d'hôpitaux, notamment de proximité, et supprimer des milliers de postes !
  • Le 27 mars, Dussopt, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics présente au Conseil des ministres son projet de loi atomisant le statut de la fonction publique. Il entend recourir massivement aux contrats privés et précaires, ainsi qu'aux départs dits « volontaires », c'est à dire des milliers de licenciements déguisés, et à la rémunération au mérite.

Les Fédérations CGT, FO et SUD disent cela suffit !

Ces contre-réformes, on n'en veut pas !

C'est maintenant que nous voulons l'augmentation des salaires et des effectifs formés dans les hôpitaux et les EHPAD avec l'application de notre revendication « Un.e professionnel.le pour un.e résident.e » !

C'est maintenant qu'il faut bloquer le projet de loi dit de « transformation » du système de santé et de la fonction publique !

Comment ? En organisant ensemble dans tous les établissements des réunions, des assemblées générales pour préparer la mobilisation et la grève interprofessionnelle du 19 mars, et définir et décider des initiatives à prendre pour bloquer l'économie, afin de se faire entendre.

Tous en grève le 19 mars 2019 pour bloquer l'offensive gouvernementale et les contraindre à entendre nos revendications, à ouvrir immédiatement de véritables négociations et prendre de réelles mesures dans l'intérêt des salarié.e.s et des usagers de notre secteur !

Source : http://cgthsm.blogspot.com/2019/03/journee-in…


Manifestons le 19 mars !

Lutte ouvrière

FO, la CGT, Solidaires et les organisations de jeunesse UNEF et UNL appellent à une journée d'action de mobilisation et de grève mardi 19 mars.

« Dans un contexte où la précarité s'aggrave partout, la nécessité de gagner l'augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l'égalité femmes-hommes et un véritable droit à l'éducation et à la formation devient primordiale », indique le communiqué commun de ces syndicats.

Effectivement, la cherté de la vie et le chômage sont les deux fléaux qui frappent les travailleurs et pourrissent leur existence quotidienne. Dans le même temps, la fortune des plus riches, des actionnaires, des possédants explose. Le grand capital prélève une part toujours plus grande des richesses créées par les travailleurs. Et l'accès des plus modestes aux soins, à l'éducation, aux transports, au logement est sacrifié. Il est donc indispensable que le monde du travail impose ses exigences vitales.

Avec le mouvement des gilets jaunes, une partie du monde du travail a relevé la tête contre cette dégradation continue des conditions d'existence.

Cependant, si cette mobilisation a démarré à la mi-novembre, il a fallu attendre pour que la CGT appelle à « travailler les convergences avec les gilets jaunes », qu'elle avait accusés au départ d'être manipulés par l'extrême droite ou le patronat.

Sans illusions sur la volonté réelle des directions syndicales, les travailleurs qui feront grève et participeront aux manifestations le 19 mars auront raison de saisir cette occasion de montrer leur mécontentement, leur opposition à la politique gouvernementale et patronale, et d'exprimer leurs revendications. Ils pourront aussi affirmer leur volonté d'engager la véritable lutte, sans attendre que le signal vienne d'en haut !

Christian BERNAC

Source : https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/03/13…